Au fil de mes pérégrinations, j'ai eu l'occasion de me plonger dans l'Histoire du cabaret et les archives (hélas trop rares) qui nous sont parvenues des lieux emblématiques du Paris d'après-guerre et de leurs pépinières d'artistes. Le temps a passé, le monde a changé, bien sûr, mais cet héritage demeure omniprésent et imprègne les murs de chez Madame Arthur. Certains fantômes n'ont jamais quitté les lieux...

Admirative de ces clichés en noir et blanc d'antan, j'ai souhaité poursuivre cette ligne esthétique, pour adjoindre aux portraits de Maslowa, Capucine, Coccinelle ou encore Chantaline, ceux des artistes d'aujourd'hui. Donner à voir une archive contemporaine, le présent comme s'il était déjà passé, ou bien, remettre le passé au présent, les entremêler dans un même imaginaire. Bien que le noir & blanc ne soit pas ma pratique de prédilection (et même,  que son actuel retour à la mode me laisse souvent sur la réserve), il m'est, au fil du temps, apparu comme une évidence auprès de certain· es artistes ou lors de quelques performances, dont l'intemporalité semblait trop pure pour ne pas être préservée.

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